25. Februar 2005

Réception officielle et exposé de Monsieur Claude Martin,

l'Ambassadeur de France à Berlin sur le thème:

 

Les défis du couple franco-allemand au XXI. siècle - perspectives pour la formation, l'économie, la politique et la société.

Compte rendu de la réception de l’ambassadeur

 

Ce vendredi soir, les festivités avaient commencé de façon chaotique, dans la mesure où le public se trouva au rendez-vous en surnombre, ce qui obligea tout le monde à changer de salle.

L’ambassadeur arriva avec le consul et le consul honoraire. Après les remerciements de circonstance de la présidente, ainsi que l’accueil de Madame le Maire, M. l'Ambassadeur commença son exposé.

Dans un premier temps, l’ambassadeur nous fit part de son enthousiasme et de sa gratitude quant au fait de pouvoir tenir une conférence sur un tel thème en français.

Après avoir fait un certain état des lieux sur le mode de direction de l’Europe, l’ambassadeur nous présenta dans les grandes lignes le mode de fonctionnement de l’Europe à 25. Auparavant, la France et l’Allemagne dirigeaient l’Europe politiquement (propositions, organisation, infrastructure, cadre légal), mais le passage à 25 marque le tournant de cette situation. En effet, le tandem n’a plus la force suffisante pour tracter un tel chantier.

Même si l’Allemagne et la France ont amélioré leur méthode de travail commune (conseils des ministres communs, feuilles de route), force est de constater que l’organisation doit se faire porter par de nouveaux membres maintenant. Mais la position de l’ambassadeur est que l’Allemagne et la France doivent continuer d’être les chauffeurs (pour reprendre la métaphore de l’ambassadeur, les moteurs doivent rester les chauffeurs).

Par la suite, l’ambassadeur exprima son sentiment sur la construction européenne. Sa position est ouvertement pro-européenne. La position sur la constitution européenne (pour), l’Europe à 25, la position sur la Turquie, tout semble simplement relevable. Il présenta brièvement le problème de la lourdeur occasionnée par une telle structure, ainsi que la difficulté potentielle de trouver des points d’accords communs, notamment sur les subventionnements de différentes activités de pays si divers. Seule, l’argumentation restera sur des objectifs à relever et des considérations théoriques. Ce qui peut paraître déroutant tant le besoin d’une Europe unie se fait sentir. Quid de l’unité politique et des nouvelles orientations économiques et sociales de l’Europe ? Sur ces thèmes, la présentation peut laisser un goût de superficiel.

Ensuite se verront abordés les thèmes de l’enseignement des langues pour les postes de fonctionnaires, la double nationalité, ainsi que l’avenir du couple franco allemand.

A la fin de son exposé, l’ambassadeur concluera en félicitant la DFG pour son travail sur le terrain, ainsi que les efforts de ses membres à tout faire pour parler français.

Par la suite, les membres du Vorstand allèrent dîner en sa compagnie.

 

En conclusion, je dirais que l’ambassadeur, par son exposé, a tenté de nous montrer sa position dans l’Europe, ainsi que sur l’Europe, et a ainsi essayé de nous tracer la constellation des défis à relever. Une soirée dont la DFG est très fìère d’avoir été honorée.

 

Texte écrit par Franck Sénègas